Mon diner avec Mlle Myrtille et Mr Cassis Vendredi Dernier m’a fait penser à tout ce que j’avais vécu avec eux à l’Internat.
Lors du dîner, on s’est remémoré le passé et je me suis souvenu de la première fois que j’ai vu Mlle Myrtille.
Elle portait en bandoulière une sacoche aux couleurs de son pays le Cap Vert. Ce que j’ai remarqué en premier c’est la masse de cheveux extrêmement bouclés qui auréolait son visage. Elle était nouvelle tout comme moi, mais elle avait raté les deux premières semaines de l’année. Le soir en rentrant dans les chambres, je vois toutes ses affaires sur mon lit.
Je me retourne vers elle et dit d’une voix un peu trop sèche « C’est mon lit ça ! ». Elle s’est excusée et à retirer prestement ses affaires et les a mises sur le lit du dessus. Je regrettais vaguement la manière dont je lui avais parlé mais je ne voulais pas me faire marcher sur les pieds. J’étais, en fait tout autant déstabilisée qu’elle.
Je me souviens que la première nuit qu’elle a passé dans le lit au-dessus de moi, elle avait mis son MP3 (l’IPod n’était pas encore si rependu chez les adolescents) terriblement fort. J’entendais toutes les paroles de la chanson de zouk qu’elle écoutant. Impossible de dormir.
Je me suis dit « Je sens que celle-là va me souler ! ».
Je sus plus tard, qu’elle revenait de ses vacances du Cap-Vert et qu’elle déprimait d’avoir dû quitter les belles plages sur lesquelles elle s’était tant amusé. On eut une entente cordiale jusqu’à ce qu’un jour, on s’intéresse l’une à l’autre. On avait des points communs et des points de divergences comme dans toutes amitiés mais je sentais qu’avec elle c’était différent. On avait des fous-rire pour rien, on rigolait des mêmes choses… On se soutenait.
Et aujourd’hui, presque six ans après, je peux le dire que c’est vraiment ma meilleure amie.
Pour Mr Cassis, ça a été très différent.
Habitué à être le centre d’attention de toute la gente féminine, je pense qu’il a été déstabilisé par mon apparente froideur.
Je ne rentrais dans aucun de ses jeux. Je ne l’attirais pas du tout, mais il voulait juste que je sois comme toutes les autres : dingues de lui.
Il avait toutes ses petites techniques : la main sur la cuisse pour demander un simple stylo, un sourire éblouissant dès que son regard croise le mien, il me demandait à la fin de chaque cours « Cerise… Fais-moi un câlin ! »…
Pourtant, au milieu de tout cela, il m’intéressait. Mais le vrai lui, la partie de lui qu’il ne veut pas montrer aux autres. Je lui posais des questions de plus en plus personnelles. On se rapprochait mais c’est comme s’il ne voulait pas que ça se sache. Comme s’il ne l’assumait pas.
Donc quand j’avais des problèmes dans cette école, il le savait mais ne faisait rien pour l’empêcher. Il ne l’encourageait pas, mais il ne donnait pas d’avis contraire.
Quand l’année d’après, il a quitté l’école et j’ai continué à être en contact avec lui… Et maintenant, ça fait six ans aussi.
Les revoir tous les deux, m’a fait tellement plaisir.
J’ai mis beaucoup de temps à écrire cet article qui n’est pas exactement ce que j’aurais voulu qu’il soit.
Mais pour le prochain article, je vous promets un article plein de rebondissements… En effet, j’ai renoncé à ma fidélité.
Mr Ananas n’est plus le seul.
La Cerise est de retour. Personne n’est parfait et ça ne pourra que vous plaire !
charlotte
novembre 25, 2011Je trouve sa vraiment dommage que tu renonces a ta fidelité.. n’as tu pas envie de te poser enfin et d’envisager un debut de relation et de vie sérieuse?