En amour, je mérite tout !

Hier, mon copain m’a offert des fleurs.

Comme disait l’autre : c’est sans doute un détail pour vous mais pour moi, ça veut dire beaucoup.
Ça veut dire beaucoup parce que par la qualité de la relation que Mr Cerise m’offre je peux mettre en perspective mes anciennes relations et me rendre compte que lorsque quelqu’un vous offre des miettes dès le début d’une relation, il peut arriver qu’on finisse par s’en contenter.

Je n’ai jamais voulu comparer mes relations.

Pourquoi ?

Parce que c’est difficilement comparable. Tout change : le contexte, mon âge, mes attentes, mes luttes intérieures. Je change.
Mais tout de même. Je suis restée cette fille qui aspire tout simplement à être heureuse.

Certes je courrais après le soit-disant prince charmant, mais finalement, même un simple mec charmant aurait fait l’affaire. A partir du moment où il ne me voudrait que du bien.

C’est fou ce qu’on finit par accepter lorsqu’au fond, on se dit qu’on ne mérite pas mieux.

Accepter une relation bancale par peur de ne pas en avoir du tout : c’est le meilleur moyen de s’en mordre les doigts.

Je sais ce que c’est d’entendre des mensonges, savoir que ce sont des mensonges mais continuer à se convaincre que ces mensonges se transformeront en vérité.

Lorsque j’ai commencé ma relation avec Mr Muscade, j’étais déjà avec Mr Ananas. Il m’avait alors proposé une relation « pluriamoureuse » pour qu’on vive notre histoire alors que j’avais déjà la mienne. Après tout, j’étais avec quelqu’un d’autre, il me voulait, il était prêt à me partager. J’aurais du dire non. Dès ce moment là.

Pourquoi ? Parce quelqu’un qui aime sincèrement, n’accepte pas de partager sa copine.
Et s’il enrobe cela sous de belles phrases comme « vaut mieux t’avoir à moitié que de ne pas t’avoir du tout« , c’est que c’est faux. Tout simplement.

L’amour est entier, sans concession.

Je n’aurai même pas dû être étonnée que deux ans plus tard, il fasse la même chose avec une autre.

Je n’aurai pas dû me contenter des miettes qu’il me proposait mais exiger plus, de lui, de moi.
Il est nécessaire de prendre la mesure de la valeur qu’on a, pour ne pas accepter des compromis qui nous dévalorisent et nous piétinent l’égo.

J’avais tellement souffert en amour que j’avais fini par croire que l’amour, c’était ça : le cœur qui bat au début et les larmes à la fin. Et entre les deux, beaucoup de tracas et d’éclats de voix.

Aujourd’hui, je ne peux pas affirmer que je sors avec l’homme idéal (il n’existe pas, heureusement, on se ferait chier, faut bien l’avouer) mais je suis avec l’homme qui me convient, qui me respecte et qui me rends heureuse.
C’est ce qu’on devrait toutes avoir. Et ça repose tout d’abord sur nos choix : ceux qu’on fait et ceux qu’on ne fait pas.

 

Il faut, non pas choisir ce garçon qui avant même de vous embrasser vous vrille le cerveau, mais quelqu’un qui vous respecte pour ce que vous êtes, qui ne cherche pas à vous changer mais qui souhaite que vous évoluiez ensemble.

Quelqu’un avec qui vous serez vraie et vous même, entièrement.

Sans faire de compromis sur ce qui fait que vous êtes vous.

C’est ce que ce bouquet de fleurs posé sur ma table me rappelle : qu’avec cet homme-là, je tends à être la meilleure version de moi-même.