J’ai rencontré Gaëlle sur les réseaux sociaux comme beaucoup de personnes, je pense. Impressionnée par son charisme et la lumière qui se dégage naturellement d’elle, je me suis abonnée à son compte et découvert son univers. Pour moi, nous n’avions rien en commun mais la générosité que dégageait cette femme noire me plaisait suffisamment pour désirer en avoir des extraits en story ou en post.
Et puis un jour, elle m’a contacté pour participer à un photoshoot représentant la femme lors de la Journée Internationale de la Lutte pour les droits des femmes. J’ai évidemment accepté et j’ai passé un super moment ! J’ai pu la rencontrer en vrai et découvrir son affabilité et son humour.
Presqu’un an plus tard, je lui demandais des conseils pour le lancement de mon activité d’influenceuse à temps plein. Conseils que j’appliquai avec soin et qui m’ont d’ailleurs énormément aidé pour ne pas me faire avoir comme ça avait pu être le cas au début.
Et puis il y a eu le fameux « premier confinement » et son lot de challenge « façon Tik-Tok » qui ont permis créer des liens là où on ne les aurait pas forcément imaginé. Nous nous sommes rapprochées et aujourd’hui, j’ai la joie de pouvoir considérer Gaelle comme une de mes amies. Comme quoi !
Un livre aussi inspirant que son auteure !
Aujourd’hui, 26 janvier sort donc le premier livre de Gaelle Prudencio « Fière d’être moi-même – S’accepter quand on n’entre pas dans les normes de la société ». Comme beaucoup de personnes de sa communauté, j’avais hâte de le lire car je savais que ce serait un livre qui « fait du bien ». Et bien, pour l’avoir déjà reçu et lu, je n’ai pas été déçue du voyage !
Le livre fait un peu moins de 200 pages et se découpe en 3 parties. Il est toujours mieux de lire un livre du début jusqu’à la fin mais je pense que la dernière partie peut se lire décorréler des deux autres.
Le livre se présente comme suit :
La première partie : Qui est Gaëlle ?
Gaelle se raconte à nous. Elle nous emmène avec elle au Sénégal, au Congo, en France. Nous raconte sa vie mouvementée et passionnante. Tout est rebondissements, émotions et rencontres. On oscille des rires aux larmes. On rentre dans son quotidien et sans jamais trop en dire, elle nous explique ce qui fait qu’elle est elle. Ses choix, ses décisions, ses fausses routes et ses détours. Tout y est écrit et la rapproche de nous par son humanité et son authenticité.
On imagine pas certains de ces doutes, on devinait sa force et pourtant elle reste toujours aussi fascinante.
Bref, on découvre toutes les coutures et les subtilités d’une femme qu’on prends plaisir à découvrir.
La seconde partie :
Gaelle, la cheffe d’entreprise
Celles et ceux qui sont friands d’histoires de parcours professionnels hors du commun, vous serez servi. Gaelle nous raconte avec ses mots et sa simplicité les débuts et les rebondissements de l’aventure Ibilola !
Je savais déjà que créer et faire marcher son entreprise était une chose qui demandait un courage et une passion extraordinaire mais de le lire de nouveau, c’était passionnant.
Elle y donne des conseils sans jamais se poser en coach (elle en d’ailleurs fait les frais elle-même!).
Dans cette seconde partie, elle offre également une fenêtre sur un métier encore trop inconnu aujourd’hui : celui de créateur.ice de contenus. Elle nous explique ce dont il s’agit, son quotidien et démonte pédagogiquement les lieux communs et clichés que l’on peut avoir sur ces « nouveaux métiers ».
Moi qui en fait partie, je trouve qu’elle nous rends juste et permets de mettre en avant ce qui reste finalement dans les coulisses de la création de contenus.
La dernière partie :
Gaelle et l’acceptation de soi
Dans ce dernier chapitre du livre, il est fait une place d’honneur à ce que j’aime appeler « la doctrine Gaëlle » ! On rentre finalement dans ce qu’elle pense du mouvement « body positive » et nous parle de la « Size Acceptance » que je ne connaissais d’ailleurs pas du tout.
Elle y donne son avis sur la « diet culture » cette culture du régime qui régit nos sociétés et qui transforme en réflexe des choses qui ne sont pas naturelles. Elle nous parle de sport et du fait de se donner le droit d’être heureuse comme tout le monde sans « attendre » d’avoir le corps « dit parfait » pour. Elle nous parle de sites de rencontre, de « beauty therapy », de « moodboard » et surtout surtout surtout de la nécessite absolue de « s’affranchir du regard des autres ».
Elle termine finalement avec un message que l’on pourrait caractériser d’afro féministe car elle aborde la question du cheveux crépus et de son retour au port fier de sa chevelure naturelle. Mais également, elle parle du fait de savoir s’entourer des bonnes personnes afin de se construire une vraie sororité.
Et de tout le livre, la fin est pour moi la plus belle parce qu’elle explique que c’est surtout ensemble qu’on peut y arriver à déconstruire ses diktats pour accéder à son propre bonheur à soi.
Alors, on l’achète ou pas ?
Je pense que la réponse devrait vous venir naturellement à la lecture de cet article mais pour celles du fond de la classe, je répondrai que oui. Même si à priori vous ne souffrez pas de ces « normes de la société », cela permet de s’ouvrir aux différents autres schémas. Ce livre peut permettre de comprendre un bout de ce que peuvent ressentir les personnes a qui on exhorte en permanence à « entrer dans des cases ».
« Fière d’être moi-même » – Gaëlle Prudencio – Edition Leduc – 18€
Game Of Beauty
août 1, 2021Bonjour,
Merci pour cet article.
Gaëlle est une femme très inspirante. Je ne savais pas qu’elle avait sorti un livre. Il m’intéresse beaucoup.
Lindsay
avril 10, 2021Merci pour cet article ! Je ne l’ai pas encore, mais je pense que ça ne va pas tarder.