Enfin de retour de vacances !!
Qu’ai-je fais à part me faire dévorer par tous les moustiques du pays ? J’ai passé des vacances de rêves dans mon pays.
Quel bonheur de passer ses vacances dans une villa de princesse où il y a 3 domestiques, 2 chauffeurs, 1 cuisinier, 1 jardinier et une équipe de nettoyage quotidien !
Hormis le gigantesque rassemblement familial qui motivait ce voyage, j’ai fait de belles rencontres lors des soirées auxquelles je me rendais avec mes sœurs et mes cousines.
Evidemment, ce que vous voulez savoir avant tout, c’est est ce que je suis resté fidèle à mon Ananas.
Vous le saurez bien assez tôt.
Première soirée :
On se rend avec Mr Acerola, un proche ami à moi et mes cousines, dans ce bar lounge qui, passé minuit, devient un club. Toute la jeunesse dorée de la capitale s’y retrouve. C’est vraiment le lieu où il fallait se trouver ce soir-là.
Nous étions donc 5 filles dans la voiture sans coté Acerola. Mini robe et accessoirisation de circonstance.
Lorsque les mecs avec qui nous étions aient pris cinq à six bouteilles pour le salon dans lequel nous étions, la musique devint assourdissante. Presque anesthésiante. Je regardais autour de moi, mais aucun homme dans la pièce ne pouvait concurrence avec la fidélité que j’avais promis à Ananas.
Comme si le destin m’avait entendu et voulait se jouer de moi, un jeune homme rentre dans le bar. Exactement mon type.
On n’aurait pas pu faire plus proche de ce que je voulais.
Musclé. Larges épaules. Bien habillé. Un visage fin. Regard froid. Et lèvres insolentes.
Le destin se foutait de ma gueule. « Tu veux être fidèle ? Essaye avec ça, dans les environs. »
Il se dirige vers notre table. Tout le monde le salut.
Apparemment, il fait partie des personnalités de l’été avec qui je vais devoir évoluer.
Il me regarde dans les yeux mais ne me dis pas bonjour. Il s’assoit et discute avec la personne sur sa droite. Cette personne ? Tulipe. Ma cousine. Une véritable bombe sexuelle. Un ange dans un corps à se damner.
Je ne fais pas le poids. Et dans la situation, c’est tant mieux.
Mais il me regarde. A intervalle régulier, dans la soirée, il me lance des regards. Qui n’ont rien d’innocent. Mais alors pourquoi ne m’aborde-t-il pas ?
Deuxième soirée :
En boite.
Je ne suis pas vraiment d’humeur.
Je me suis laisser trainer par mes sœurs et cousines. J’ai sommeil et je bois pour essayer de me mettre dans l’ambiance. Plus tôt dans la journée, j’avais essayé de joindre Mr Ananas mais il était sur messagerie. Une vague impression qu’il fait tranquillement sa vie en Espagne avec ses amis.
Oui, je n’étais pas vraiment d’humeur.
Elles sont toutes sur la piste de danse.
« Cerise, allez viens ! »
Non. Aucune envie. Et encore un verre de vodka. Le jus d’orange est de mauvaise qualité mais je mix quand même.
Un peu plus loin, je vois rentrer, Mr Raisin. C’est désormais son prénom ici. Il s’assied à notre salon et sors son portable. Il a l’air blasé comme moi. Je le regarde et détourne ensuite mon regard.
Je n’en ai même pas envie.
Je tends ma main et j’attrape mon verre. Vide. Je me sers de la vodka. Pure.
Je jette de nouveau un coup d’œil sur mon BlackBerry. Ça ne clignote pas bleu. C’est la couleur de notification d’Ananas.
J’entends un rire strident. Oui, par-dessus la musique.
Je lève la tête. Je vois une fille sur les genoux de Mr Raisin, minaudant et l’embrassant dans le cou.
Ils se prennent en photo. Génial.
Je soupire. Mon regard croise celui d’une de mes sœurs sur la piste qui me fait signe de les rejoindre. Je fais non de la tête avec un sourire un peu feint.
Les minutes défilent et mes verres de vodka descendent aussi vite. Je tiens l’alcool. Il m’en faut beaucoup pour que ça agisse. Et ça agissait.
« Cerise ! Tu t’appelles Cerise c’est ça ? »
La fille sur les genoux de Raisin est surexcitée et visiblement s’adresse à moi. Comment connait-elle mon nom ? Je m’en fiche.
« Oui, Cerise. C’est mon nom. »
« Tu peux nous prendre en photo s’il te plait ? »
Il ne manquait plus que ça. Pendant qu’elle me parlait, il me regardait. Me fixait. Etrange ce type.
Je les prends en photo. Elle l’embrasse dans le cou, sur la bouche. Rigole, glisse sur lui comme une liane. Et je les prends en photo. L’alcool m’empêchait de leur dire que ça suffisait. Quatre, cinq photos…
Et sur toutes les photos, il me fixe. Elle l’embrasse dans le cou et son regard à lui, est sur moi. Elle enfonce sa langue dans sa gorge et je vois sur la photo que son regard fixait l’objectif.
« Merci ! »
Elle reprend son appareil. Je souris et me rassied à ma place. A quoi joue-t-il ? Je suis assez expérimenter en matière d’homme pour savoir qu’il essaye de me jauger ou de m’allumer.
Je sors mon portable et envoie un texto à Ananas. Je ne sais plus de quoi il parlait. La vodka n’aide pas.
« Tu as BBM ? »
Je me retourne et je vois Raisin très près de moi. Il ne manque pas d’air celui-là. Il détruit toutes mes frontière physique et instaure une proximité beaucoup trop importante.
« J’ai BBM oui. Et tu t’appelles ? »
« Mr Raisin. Et toi ? Cerise, c’est ça ? »
« Exact. Tu ne danses pas ? »
« Ce n’est pas mon genre de musique… Je suis plutôt dancehall, zouk…. Des danses de contacts. »
« Monsieur ne perds donc pas son temps en vacances. »
« Jamais. Pourquoi tu es agressive?»
L’alcool et son sourire aidant, je lui ai donné mon code BBM.
Le lendemain, à la plage, en bronzant sur la plage, je discutais avec lui via mon téléphone.
Il m’invitait le soir même chez lui. Pour passer la soirée avec moi…
Fidélité ou Infidélité ?
Je vous écris la suite dans mon prochain article très bientôt ! Mais je vous promets que l’attente vaudra le coup.
Je vous prépare une surprise pour fin Novembre. J’espère qu’elle vous plaira !
Vous avez passé de bonnes vacances aussi j’espère !
Bisous,
Cerise
la belette
septembre 17, 2011Bon, j’ai lu la suite avant de lire ce billet, j’aurais pas dû!
Clélia
septembre 11, 2011Ooooh Cerise, c’est très très très méchant de nous laisser sur notre faim comme ça ^^ J’ai vraiment hâte de savoir la suite, et je dois avouer que la surprise de fin novembre m’intrigue beaucoup 🙂
Hââââââte de te lire à nouveau ! =)
Mlle Cerise
septembre 12, 2011Voili, Voilou! Tu as la suite… 🙂
Bisous,
Cerise